Ses prairies en pente douce donnent le sentiment de glisser vers le lac. Le parc du Denantou étale ses étendues de verdure en s’ouvrant sur le panorama incomparable du Léman. Un havre de paix à deux pas de l’agitation des quais.
C’est un peu un monde à part. Au Denantou, on trouve presque de tout. Des prairies sauvages qui s’inclinent sous la brise, des bosquets mystérieux, le rire des enfants, des massifs floraux entretenus avec soins, d’intrigantes statues et une pièce d’eau où ondulent paresseusement de gros poissons.
Un brin d’histoire
Comme ses proches voisins, le parc olympique et celui de l’Elysée, le Denantou était englobé au début du XIXe siècle dans la campagne du Petit-Ouchy qui s’étendait d’Ouchy à la Vuachère. Le dessin du parc actuel remonte à 1818 lorsque son propriétaire, le banquier William Haldimand, décide de transformer le parc classique d’alors en un vaste parc paysager. Vers 1831, il fit ensuite construire la tour qui porte son nom. Cette fausse ruine était un élément typique de la composition des parcs paysagers du XIXe. Mais lors de l’inauguration du quai d’Ouchy, en 1901, la Tour Haldimand se fait «annexer» par l’espace public et elle devient le point final du quai. Presque 30 ans plus tard, en 1928, Lausanne rachète le parc au sculpteur Edouard-Marcel Sandoz et le met à disposition du public dès 1929.
Les points d’intérêt
S’il y a bien une construction qui ne passe pas inaperçue au Denantou, c’est le pavillon thaïlandais. Construit en 2007, il s’agit d’un cadeau de Sa Majesté le Roi de Thaïlande à l’occasion du 75e anniversaire des relations diplomatiques entre la Suisse et la Thaïlande. Le choix de Lausanne pour accueillir ce pavillon constitue aussi un geste en souvenir des 18 ans que le souverain a passé dans la capitale vaudoise, de 1933 à 1951.
Bus 8: Denantou